Charente maritime – Grenade (Partie 1)

Il y a quelques années, un de mes amis et moi-même avions rêvé de rejoindre nos enfants qui habitent en Charente Maritime pour l’un et en Andalousie pour l’autre. Les aléas de la vie nous ont amenés à modifier ce projet et diviser ce voyage en deux parties.
La première partie de ce voyage, j’ai pu l’effectuer avec un autre ami en 2019. J’ai eu l’occasion de décrire ce voyage, dans l’article « Du tumulus à l’Atlantique ». Il me restait à effectuer la deuxième partie au départ de la Charente Maritime pour rejoindre Grenade en Espagne. J’ai retrouvé l’ami avec lequel ce projet était né pour accomplir ce beau périple.
Nous avons opté pour un départ au mois d’avril (2024) lorsque la météo commence à être plus clémente dans le Sud de l’Europe sans avoir à subir des températures trop pesantes.

Notre itinéraire.

La préparation de ce voyage nous a demandé de rechercher les routes et les chemins les plus adaptés pour nos vélos, tout en suivant le parcours le plus direct possible. Pour tracer cet itinéraire, nous avons opté pour le site et l’application Komoot qui à moindre frais (30 € pour bénéficier de la carte du monde), dispose de plusieurs fonctionnalités bien utiles, telles que le partage d’itinéraire, la planification des circuits, l’enregistrement des itinéraires en local, …

Outre Komoot, Google Maps nous a permis de vérifier dans la plupart des cas l’état de la route, du chemin ou du sentier que nous souhaitions emprunter.
Ce travail préparatoire pouvant être adapté au fil de notre avancée, il était utile que nous puissions trouver un accès wifi lors de nos étapes pour finaliser chaque trajet.

Nos vélos, nos sacoches.

Comme pour mes voyages précédents j’ai utilisé mon vélo Scott eRide, équipé de trois sacoches Ortlieb et d’une sacoche de guidon. Comme j’ai déjà pu le dire nous avons constaté qu’investir dans de bonnes sacoches facilitait notre périple et permettait de protéger nos affaires en cas de pluie. Ceci s’est vérifié dès nos premiers kilomètres.

En plus de la batterie sur le vélo, j’avais un chargeur et une deuxième batterie dans mes sacoches, ce qui me permettait de les recharger si nécessaire et de parcourir chaque itinéraire sans avoir trop à me soucier de leur état.
Mon compagnon de voyage avait quant à lui opté pour un vélo classique sans assistance électrique, lui aussi équipé des trois sacoches Ortlieb.

Notre équipement.

Nous avions opté de prendre chacun une tente, un sac de couchage et un matelas afin de nous garantir une autonomie en cas de problème.
Cependant ce choix s’est avéré encombrant pour mon compagnon de voyage qui était ainsi surchargé alors qu’il ne bénéficiait pas d’une assistance électrique. En fin de compte nous n’avons utilisé cet équipement que les cinq premiers jours.

Par ailleurs lors de la préparation de l’itinéraire nous avions prévu de nombreux logements dans des auberges, hôtels ou logements chez l’habitant. Nous avions trouvé un logement « en dur » pour chacune de nos étapes. Au final, nous avons convenu que nous aurions très bien pu nous passer de ce matériel.
Nous avions décidé de nous charger au minimum. Dans nos sacoches, nous avions prévu les différents cas de figures (froid, pluie, soleil) sans exagération. Nous savions qu’une fois arrivés au lieu d’hébergement nous pourrions faire une petite lessive.