Le chantier de la rénovation des RAVel de notre région.
En ce qui concerne la ligne 142, si le revêtement neuf est légèrement bosselé aux alentours de la gare de Huppaye le reste du tronçon en direction de Namur est un vrai billard et devra certainement ravir les nombreux cyclistes qui empruntent cet itinéraire tout au long de l’année. Sur cette dizaine de kilomètres, il reste à aménager certains abords ainsi qu’à sécuriser les carrefours avec les routes. Tout au long du parcours les croisements avec les routes ont été asphaltées en rouge de manière à rendre ces endroits bien visibles pour tous les usagers. Pour finaliser la rénovation de ce RAVel il reste à placer des barrières de sécurité aux abords de certaines routes ainsi qu’à améliorer la signalétique et le bornage tout au long du parcours.
Si le tronçon du RAVel 142 est en bonne voie d’achèvement, en ce qui concerne les quelques kilomètres du RAVel 147 en direction de Perwez il n’en est rien ! L’état du revêtement, parsemé de bosses et de crevasses, est vraiment désastreux ! Pour tous les cyclistes ce tronçon devient même fort dangereux.
Il est à espérer que les travaux gérés et finacés par le SPW Mobilité et Infrastructure pourront se poursuivre en ce début 2021 pour rendre, au printemps, un parcours totalement sécurisé en direction de Perwez.
Cependant, restons optimistes et regardons la bouteille à moitié pleine. Les bonnes nouvelles pour les cyclistes ne viennent pas uniquement pour les usagers des alentours de la commune de Ramillies mais concernent aussi l’ensemble de la Wallonie. En effet, le plan RAVeL (2020-2024) voté par le Gouvernement wallon en juillet permettra à la fois d’aménager de nouvelles sections sur environ 150 kilomètres, mais également de garantir la qualité de l’infrastructure du réseau existant sur autant de kilomètres, en donnant la priorité au développement des tronçons urbains et à proximité des gares, ainsi que des derniers grands chaînons manquants sur les itinéraires cyclables régionaux et internationaux.(2)
Autant de raisons de se réjouir et de voir que la mobilité douce est de plus en plus favorisée par les pouvoirs publics tant au niveau local qu’au niveau régional.
O.M.