Du tumulus à l’Atlantique (Partie 5)

Château des ducs de la Trémoille à Thouars
Château des ducs de la Trémoille à Thouars

L’itinéraire de la Vélo Francette entre Saumur et Niort suit le Thouet et consiste sans doute la partie la plus escarpée de notre itinéraire. En effet ces trois étapes nous ont fait traverser une campagne boisée avec une succession de collines et de vallées encaissées. C’est aussi la découverte de nouveaux paysages et de petites bourgades qui dressent fièrement leurs remparts et leurs châteaux, dont celui de Thouars, sa prestigieuse histoire et ses liens entre les ducs de Trémoille et quelques couronnes actuelles.

C’est aussi durant cette étape que nous avons franchi la barre des 1000 kilomètres parcourus. Nous avons logé dans la belle petite ville d’Airvault dans un bed and breakfast confortable tenu par des Britanniques inquiets de leur sort suite au Brexit.
La seconde étape de la Vélo Francette nous a fait quitter la vallée du Thouet pour rejoindre la vallée de la Sèvre Niortaise. Progressivement nous laissons derrière nous les petites collines pour rejoindre les bords de la Sèvre Niortaise et les canaux du marais poitevin. Petit arrêt à Niort pour ensuite terminer cette étape dans un camping perdu au coeur du marais poitevin.
La dernière étape de la Vélo Francette nous a conduit jusqu’aux portes de l’Océan Atlantique à La Rochelle. Nous avions réservé une chambre dans l’auberge de jeunesse qui jouxte le port et qui a de jeunesse que le nom. En effet les quelques voyageurs présents au moment de notre passage, avaient tous des têtes bien grisonnantes.

La Rochelle
Vue du port de La Rochelle

Le lendemain, nous partions pour notre ultime étape en empruntant l’itinéraire de la Vélodyssée qui suit le littoral en s’enfonçant de temps en temps dans les terres.
Enfin, à Rochefort nous avons suivi une partie de la Flow, itinéraire balisé qui relie l’île d’Aix à la Dordogne. Nous avons franchi nos derniers kilomètres sous une pluie battante avec une entrée dans Saintes dont les rues se confondaient avec le cours de la Charente.
C’est évidemment avec beaucoup de plaisir que nous avons rejoint notre lieu de résidence. Heureux d’avoir effectué ce parcours ensemble en nous découvrant progressivement au long de ce périple.
Merci mon ami d’avoir partagé ainsi ces étapes, nos nombreux moments de joies et ces quelques galères qui se sont dressées sur notre chemin.
Enfin, pour retourner chez nous, je ne vous raconte pas les difficultés rencontrées pour voyager entre nos deux pays avec un vélo « non pliable ». Ce qui a justifé l’écho donné à la campagne européenne #TrainsForCyclists relayée par le Gracq (Lire notre article à ce sujet).

O.M.