2021, l’hiver passé, nous reprenons notre monture pour continuer nos balades à trois. On relance notre projet. Mais tout cela se prépare.
On écoute les conseils des cyclos avertis, on apprend à gérer la batterie, à utiliser un GPS, à s’alimenter correctement pour un long trajet, à durcir le fessier…
Et si on alliait plaisir sportif et retrouvailles du cœur. Contacts pris, propositions faites, le projet est en route.
Le vélo, nous baignons dedans depuis pas mal d’années de par ces messieurs. Nous participons, nous accompagnons, …
Et puis vint le confinement, 2020, l’année de toutes les privations. Et pourquoi pas mettre à profit du temps après lequel nous courons tout le temps.
Le dimanche matin, j’enfourche le vélo de Jarod et Sylvie le vélo de Mathieu. Nous nous retrouvons à la Margelle pour un petit tour.
Les derniers numéros de la revue Cyclo de notre fédération ont donné quelques échos de voyages à vélo : « Du tumulus à l’Atlantique », « Douze à Toulouse » , « Le cyclo condruze » de Nandrin en Baie de Somme, …
A la lecture de ces articles et de quelques « 200 le magazine » dont il est lecteur occasionnel, Maurice a eu envie briser la monotonie du « confinement » et de rêver d’un voyage à vélo. Progressivement le rêve s’est transformé en une vague idée puis en un projet concret.
C’est en parlant avec ses compagnons de route habituels qu’il s’est rendu compte que son rêve en intéressait plus d’un .
Et si nous partions pour Brest !
Dans les articles précédents, vous avez pu lire le compte rendu de notre périple vers l’Atlantique. (Voir Partie 1 – Partie 2 – Partie 3 – Partie 4 – Partie 5).
L’itinéraire de ce voyage emprunte systématiquement (lorsqu’elles sont disponibles) les voies aménagées (RAVel, EuroVélo, Voies vertes, …). Dans les liens suivants vous trouverez les itinéraires et la possibilité de télécharger les fichiers GPX pour votre GPS.
L’idée du périple vers la Mer est née sur un coin de table chez Anita pendant les Hivernales et ensuite confirmée pendant les sorties restreintes durant le Covid. La date ayant été fixée au samedi 8 août, notre maitre à tous, Maurice, le Bison Futé de la Margelle, tournaisien dans l’âme, a concocté un parcours digne d’une étape d’un grand Tour.
Il ne restait plus qu’à s’entrainer et pour certains de «squatter» la salle de musculation, en séance privée…. 230 km à avaler ne pouvaient se faire sans une préparation minutieuse !!!
Depuis le début de la saison, certains membres de la Margelle ont dû laisser de côté quelques uns des challenges qu’ils souhaitaient réaliser cette année. Adieu donc Liège-Bastogne-Liège, Milan-San Remo ou encore l’Ardéchoise. Allaient-ils pour autant se contenter de nos randonnées dominicales ? Bien sûr que non ! Depuis le début de cette année ils s’amusent à sillonner les routes en se lancant de nouveaux défis jusqu’aux frontières de notre pays.
L’itinéraire de la Vélo Francette entre Saumur et Niort suit le Thouet et consiste sans doute la partie la plus escarpée de notre itinéraire. En effet ces trois étapes nous ont fait traverser une campagne boisée avec une succession de collines et de vallées encaissées. C’est aussi la découverte de nouveaux paysages et de petites bourgades qui dressent fièrement leurs remparts et leurs châteaux, dont celui de Thouars, sa prestigieuse histoire et ses liens entre les ducs de Trémoille et quelques couronnes actuelles.
La Loire à vélo est un itinéraire de près de 900 kilomètres qui se parcourt tantôt sur des chemins réservés aux modes de déplacements doux tantôt sur des petites routes très peu fréquentées. A de rares occasions il traverse des villes où il est nécessaire de redoubler de vigilance car le trafic automobile peut être animé.
D’Orléans à Saumur, nous avons ainsi longé la Loire en quittant de temps en temps les bords du cours d’eau pour visiter quelques uns des plus beaux châteaux de France.
Nous avons quitté Paris, sous la pluie, en suivant la vallée de la Seine en passant progressivement d’un itinéraire urbain à un parcours nettement plus pittoresque. Nous laissions les usines du bord de Seine derrière nous pour traverser des villages dont certaines maisons, œuvres de Louis Périn, rivalisent de beauté avec celles qui furent construites à Bruxelles par Victor Horta.
Lors de la préparation de l’itinéraire, ma hantise était la région parisienne. Je ne voulais pas trop m’y attarder. J’avais donc calculé les étapes avant et après Paris en conséquence.
A partir de Guise, nous allions donc longer l’Oise sur plus d’une centaine de kilomètres avant de descendre plein Sud afin de contourner le Nord de Paris. En fonction de mes projets, nous avions environ 125 kilomètres à parcourir … ce qui nous laissait bien le temps de flâner en cours de route.
Pourquoi notre club s’appelle La Margelle ?
