En remontant la Meuse (Partie 1)
Si l’an dernier, nous avions fait l’impasse sur notre voyage annuel, cette année nous ne voulions pas manquer ce moment de détente. Notre objectif était cependant légèrement moins ambitieux que le précédent. Habitués à longer la Meuse sur son trajet belge avec quelques incursions en territoire français jusqu’à Charleville Mézières nous avions la curiosité de la remonter pour rejoindre sa source.
Comme pour notre voyage précédent (Du tumulus à l’Atlantique) pour préparer l’itinéraire nous nous sommes fiés aux informations proposées sur le site Eurovelo. Pour rejoindre la source de la Meuse nous avons donc effectué la portion Namur – Pouilly-en-Bassigny de l’itinéraire Eurovelo 19 quasi dans sa totalité. Pour l’itinéraire retour, nous avons conçu un trajet à l’aide de différents outils en ligne dont le site Komoot et bien sûr Google Map avec la fonction Street View qui permet de visualiser certaines routes.
Comme le soulignent d’autres cyclos (lire Tonnerre de Brest), rouler en France est un pur bonheur. Mis à part une petite portion de route qui devait être refaite peu après notre passage toutes les routes empruntées en France étaient dans un état remarquable.
Notre itinéraire a aussi été conditionné par notre recherche de logement. Nous voulions nous limiter à une centaine de kilomètres par jour et trouver un hébergement proche de notre itinéraire.
Lorsque notre trajet passait près d’une ville, il était facile de trouver un logement chez l’habitant (AirBnB, Warmshowers et Couchsurfing ) ou dans un hôtel. Dans certains cas nous avons adapté l’itinéraire au logement trouvé.
Comme pour notre voyage précédent nous avons utilisé nos vélos Scott eRide, équipés de deux sacoches Ortlieb et d’une sacoche de guidon. Au fil de nos voyages nous avons constaté qu’investir dans du bon matériel facilitait notre périple et permettait de protéger nos affaires en cas de pluie.
En plus de la batterie sur le vélo, nous avions chacun un chargeur et une deuxième batterie dans nos sacoches, ce qui nous permettait de recharger nos batteries lors de la pause déjeuner. Nous pouvions ainsi parcourir plus de 100 km par jour sans nous soucier de l’état de charge des batteries.
Bien que l’itinéraire jusqu’à Pouilly-en-Bassigny est très bien balisé nous avions programmé toutes nos étapes sur un GPS Garmin Edge 800. Ce fut très pratique lorsque nous nous éloignions de l’itinéraire « officiel » ou lors de notre trajet retour.
La météo de cette année 2021 ne nous a pas vraiment gâtés. Nous avions programmé notre voyage pour le début de l’automne. Dès les premiers jours d’octobre les prévisions météo nous permettaient d’espérer quelques jours de beau temps. La date de notre départ était donc fixée, …
